Le discours Faire équipe contre les commotions
Le discours Faire équipe contre les commotions
Si une commotion cérébrale n’est pas signalée ou est mal gérée, cela peut compromettre la saison d’un athlète, sa carrière et, dans les pires cas, sa vie. Notre discours Faire équipe contre les commotions est conçu pour protéger contre les pires conséquences des commotions cérébrales : une récupération prolongée, le syndrome post-commotionnel (SPC) et le syndrome du second impact (SSI).
Le discours utilise le modèle d’intervention des témoins pour transmettre un message simple à l’équipe : un coéquipier souffrant d’une commotion cérébrale a besoin de votre aide et doit recevoir immédiatement des soins médicaux.
Nos Capitaines s’engagent à prononcer le discours Faire équipe contre les commotions à leurs équipes avant chaque saison.
Voici un exemple du discours Faire équipecontre les commotions en action :
Le discours
Donner le discours Faire équipe contre les commotions est simple, rapide et établit une solide culture de prévention des commotions cérébrales dans une équipe. Le discours repose sur trois points principaux :
- Nous sommes une équipe, et les coéquipiers veillent les uns sur les autres.
- Un coéquipier avec une commotion cérébrale a besoin de votre aide.
- Je m’attends à ce que vous en parliez à moi, à un entraîneur ou à un préparateur physique si vous pensez qu’un coéquipier a une commotion.
Pourquoi donner le discours TUAC?
Les Capitaines donnent le discours Faire équipe contre les commotions à leur équipe pour améliorer le signalement des commotions cérébrales et ainsi prévenir les pires conséquences. Les dernières recherches montrent que ce programme est à la fois nécessaire et efficace. Voici pourquoi :
- Le retrait immédiat du jeu est crucial – Une étude de l’Université de Floride menée auprès de 506 athlètes de la NCAA a révélé que ceux qui arrêtaient de jouer immédiatement après une commotion manquaient trois jours de compétition de moins que ceux qui continuaient. Le retrait immédiat réduisait également de 39 % la probabilité qu’un athlète manque plus de deux semaines de saison.
- Le signalement des commotions par les athlètes est peu fiable – Des chercheurs de l’Arizona State University ont interrogé 600 athlètes de Division I de la NCAA et ont découvert que même ceux bien informés sur les commotions cérébrales avaient du mal à signaler leurs blessures. Pourquoi ? Les athlètes peuvent avoir du mal à reconnaître leur propre commotion parce que leur cerveau est blessé. Ou, s’ils la reconnaissent, ils ressentent une pression sociale pour la cacher.
- Les leaders d’équipe influencent les résultats du signalement des commotions – Une étude de l’Université de Caroline du Nord à Greensboro a montré que lorsque les athlètes savent que leur entraîneur souhaite qu’ils signalent une commotion, ils le font. Si un athlète ne sait pas ce qui se passera après avoir signalé une commotion, il est moins susceptible de le faire pour lui-même ou un coéquipier. Des instructions claires et spécifiques aident à éliminer toute hésitation dans le signalement des commotions.