Vivre avec les syndrome
post-commotionnel (SPC)
Stratégies d’experts et de ceux qui ont fait face au SPC.
S’adapter à la vie avec
le syndrome post-commotionnel (SPC)
La vie avec le Syndrome post-commotionnel (SPC), également connu sous le nom de symptômes post-commotionnels persistants (SPPC), est difficile. Les symptômes peuvent entraver tout ce qui nécessite l’utilisation du cerveau : l’école, le travail, la vie sociale, le sport et les loisirs peuvent devenir un obstacle pendant que le cerveau guérit lentement. C’est difficile, mais il existe des moyens d’y faire face et de rendre votre vie quotidienne avec le SPC plus facile à gérer.
Nous sommes là pour vous aider. Cette page contient plusieurs stratégies et conseils d’experts pour aider les personnes atteintes du syndrome post-commotionnel à atténuer leurs symptômes. Il est important de se rappeler que chaque cas de SPC est différent, de sorte qu’une stratégie d’adaptation qui fonctionne pour certains ne fonctionnera pas pour d’autres. Tenez bon et continuez à essayer différentes méthodes jusqu’à ce que vous trouviez celle qui vous convient.
Faites-vous confiance : le SPC est réel
Not everyone is aware of Post-Concussion Syndrome – even some doctors don’t know that concussions can linger for so long. But rest assured, it is a real thing that happens to real people.
Approximately 20 percent of people who suffer a concussion will develop PCS. Your recovery will become even more difficult if you have to waste your energy trying to justify your illness to those who don’t believe you. Believe in yourself and know science is on your side.
Soyez patient : la guérison du SPC n’est pas linéaire
Le SPC ne s’améliorera peut-être pas demain, mais il s’améliore. Les délais de guérison du SPC se comptent généralement en semaines et en mois, et non en jours. Tout au long de cette période, vous aurez de bons et de mauvais jours, et souvent vous ferez une grande amélioration, puis un plateau, et peut-être même un pas en arrière.
Les hauts et les bas sont normaux et, à terme, les mauvais jours deviendront l’exception et non la règle. Essayez de prendre les choses un jour à la fois (même si c’est difficile !) et rappelez-vous que vous pouvez avoir une mauvaise journée ou même une mauvaise semaine et être quand même sur la bonne voie pour vous rétablir.
Faire face au SPC en période de stress : Vous n’êtes pas seul
Pandémies mondiales, ralentissements économiques, événements bouleversants, expériences traumatisantes, catastrophes naturelles, difficultés financières, problèmes juridiques : plusieurs événements peuvent survenir à tout moment et augmenter le niveau de stress auquel vous et vos proches pouvez être soumis.
Faire face au syndrome post-commotionnel pendant ces périodes présente des défis supplémentaires que d’autres peuvent ne pas comprendre ou apprécier. Les services médicaux de votre région sont peut-être débordés et vous n’êtes pas sûr de pouvoir bénéficier de votre traitement habituel.
Votre expérience vous donne peut-être l’impression d’être isolé(e) ou seul(e). Vous ressentez peut-être une anxiété, une dépression ou un stress accru. Sachez que nous sommes là pour vous et que nous vous proposons des ressources et du soutien précieux pour vous aider à vous rétablir.
Soyez honnête : ouvrez-vous à vos proches
Pendant votre rétablissement, il est essentiel d’avoir un système de soutien à vos côtés. Si vous pouvez parler franchement de vos symptômes post-commotionnels persistants et de ce que vous traversez à vos amis proches et à votre famille, ils seront mieux préparés à vous soutenir.
Noah Abrams a souffert de SCP alors qu’il jouait au football à l’université de Northeastern. Le fait de s’ouvrir à ses coéquipiers, à ses amis et à sa famille a fait toute la différence pour lui. Il dit : « Il n’y a pas de honte à admettre que parfois les choses deviennent si difficiles que vous ne pouvez pas y faire face tout seul. »
Calmez votre esprit : essayez la méditation
Pour un cerveau qui a subi des lésions, le stress peut devenir plus difficile à gérer et peut même déclencher des symptômes. La pleine conscience et la méditation peuvent être d’excellents moyens de promouvoir la santé et le bien-être du cerveau. Après avoir pratiqué le yoga, des patients souffrant de commotions cérébrales ont déclaré qu’ils se sentaient plus calmes et que leur sommeil, leur bien-être émotionnel et leur bien-être physique s’étaient améliorés.
James Schorn a subi au moins cinq commotions cérébrales au cours de sa carrière de joueur de crosse au lycée. Il a développé un SPC et utilise la méditation pour rester positif et concentré tout au long de son rétablissement.
Si vous êtes prêt à essayer la méditation, découvrez la séance gratuite de la Dre Shannon Albarelli, membre de la famille de la CLF, destinée aux patients souffrant de SPC.
Remarque : Cette méditation est proposée en anglais.
Explorez de nouveaux centres d’intérêt
Lorsque vous faites face au syndrome post-commotionnel, il est facile de se concentrer sur toutes les choses que vous ne pouvez pas faire. Vos centres d’intérêt et vos activités peuvent devenir trop difficiles et provoquer des symptômes.
Cela peut être difficile, mais il y a de l’espoir. Un bon moyen de faire face à la situation est de porter son attention sur ce que l’on peut faire et d’explorer de nouveaux centres d’intérêt à faible stimulation que l’on n’aurait pas essayés autrement.
Esther Lovett a créé un blog sur son rétablissement après une commotion cérébrale et décrit comment elle s’est tournée vers de nouvelles activités après avoir mis fin à sa carrière de footballeuse, ce qui lui a permis de se faire de nouveaux amis et de saisir de nouvelles opportunités.
Soyez prêts : gardez l’essentiel à portée de main
Les stimulations visuelles et sonores de l’environnement augmentent souvent les symptômes du SPC. L’utilisation d’outils tels que des bouchons d’oreille, des chapeaux, des lunettes de soleil ou des filtres d’écran pour réduire cette stimulation peut vous aider à passer la journée sans que vos symptômes n’atteignent un niveau trop élevé.
N’ayez pas peur d’avoir l’air bizarre ou de vous faire remarquer si vous avez besoin d’aménagements spéciaux pour réduire la stimulation. Faites ce qu’il faut pour vous sentir mieux. Si vous êtes trop stimulé, il est toujours bon d’avoir un plan d’évacuation. Si vous pouvez le planifier à l’avance, essayez de trouver un espace calme à proximité où vous pourrez faire des pauses ou un moyen de partir facilement si vous en avez besoin.
Ally Crich, une personne souffrant de SPC, a appris à fabriquer son kit de commotion cérébrale, qui ne la quitte plus.
Le repos est essentiel
Il est essentiel de se reposer après une commotion cérébrale et tout au long de la convalescence. Il donne à votre cerveau la possibilité de guérir et peut aider à soulager les symptômes. Il peut être difficile de savoir quand il faut poursuivre ses activités et quand il faut se reposer.
Gardez espoir : votre situation va s’améliorer
Le maintien d’un état d’esprit positif et optimiste peut faire toute la différence tout au long de votre rétablissement. Il peut être difficile de s’accrocher à l’espoir lorsque la douleur de vos symptômes est écrasante, mais rappelez-vous que de l’aide est disponible et que vous n’êtes pas seul.
Demandez de l’aide si vous
en avez besoin
Si vous avez du mal à faire face à la situation et que vous avez besoin d’un soutien émotionnel, contactez la Ligne d’aide en cas de crise de suicide en composant le 988 pour entrer en contact avec un conseiller qualifié. Ce service est gratuit, confidentiel et accessible à tous les Canadiens. Il n’est pas nécessaire d’être suicidaire pour appeler.