Protégez les enfants
contre les coups à la tête
Les coups à la tête ruinent des vies.

Les coups à la tête ruinent des vies.
Rowan Stringer était une joueuse de rugby au secondaire à Ottawa, en Ontario, qui est tragiquement décédée du syndrome du second impact (SSI) à l’âge de 17 ans. Elle avait subi plusieurs commotions cérébrales dans la même semaine sans en informer ses parents ni ses entraîneurs. Une enquête du coroner sur son décès a conclu que celui-ci aurait pu être évité. Aujourd’hui, son héritage se perpétue grâce à la Loi Rowan, la première et seule loi sur la sécurité en matière de commotions cérébrales au Canada, qui rend obligatoire une formation annuelle sur les commotions pour les athlètes, les parents, les entraîneurs et les officiels d’équipe en Ontario.

Les conséquences peuvent être catastrophiques.
Logan Parent était un cavalier de rodéo (monté de taureaux) originaire de 100 Mile House, en Colombie-Britannique, et sa passion pour ce sport était inégalée. La monte de taureaux lui procurait non seulement la dose d’adrénaline qu’il recherchait dans la vie, mais lui a aussi permis de trouver une deuxième famille dans la communauté du rodéo. Au cours de sa carrière, Logan a subi plusieurs traumatismes crâniens et, après son décès, sa famille a appris qu’il était aux premiers stades de l’ETC, une maladie qui peut avoir un impact important sur la santé mentale.
Une seule commotion cérébrale peut changer le cours de la vie d’un enfant. Les chocs répétés à la tête que les enfants reçoivent en pratiquant des sports de contact peuvent provoquer un traumatisme crânien et compromettre leur avenir. En éliminant les chocs répétés à la tête dans les sports de jeunes, nous pouvons prévenir ces deux phénomènes.
Les coups à la tête provoquent des commotions cérébrales
- Les enfants qui pratiquent un sport subissent des millions de commotions cérébrales chaque année, ce qui peut entraîner des troubles mentaux à vie.
- Après une commotion, les enfants sont 40 % plus susceptibles de développer de nouveaux troubles mentaux, de nécessiter une hospitalisation psychiatrique et de s’automutiler que les enfants ayant subi des blessures sans commotion.
- Les personnes ayant des antécédents de commotion cérébrale sont deux fois plus susceptibles de mourir par suicide.
Les coups à la tête causent l’ETC
L’ETC est une maladie cérébrale dégénérative qui peut entraîner des problèmes de santé mentale, de sommeil et de cognition. À un stade avancé, l’ETC provoque souvent la démence. Les recherches sont claires : plus les chocs à la tête sont répétés, plus le risque d’ETC est élevé.
Comment y mettre un terme?
Notre objectif est de convaincre tous les sports d’éliminer les chocs répétitifs à la tête avant l’âge de 14 ans d’ici à 2026, afin d’éradiquer les nouveaux cas d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC).
Nous avons déjà fait des progrès. Mais nous avons encore du pain sur la planche.
Voici un aperçu mondial de la réglementation des sports pour les jeunes :
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